De l’étude des faux manuscrits de la mer Morte qui lui ont valu des menaces, aux écrits bibliques partiellement conservés des bibliothèques de Jérusalem, Michael Langlois, chercheur au sein de la Faculté de théologie protestante, revient sur une carrière bien remplie entre Israël et la France.
Rien ne prédestinait Michael Langlois aux sciences historiques. « J’ai commencé par étudier les mathématiques, l’informatique, la physique et la chimie jusqu’au master 1 », raconte le chercheur qui s’oriente ensuite vers des études de théologie protestante, avec un intérêt pour les textes fondateurs. « Ils sont la base de la théologie », souligne Michael Langlois qui s’intéresse plus particulièrement à la Bible.
Ses investigations se poursuivent à travers un troisième cycle d’études sur la philologie et les sciences historiques. S’ensuit une thèse à la Sorbonne sur une série de 12 manuscrits en araméen du 2e siècle avant notre ère, découverts au milieu du 20e siècle et conservés à Jérusalem. « Il s’agit du livre d’Hénoch, œuvre littéraire du judaïsme antique exclue de nos Bibles actuelles mais présente dans la Bible d’Ethiopie. »
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